L’impressionnante Nouvelle synagogue de la rue Oranienburger
La coupole principale recouverte de feuilles d’or, culmine à 50,21 m et forme un repère visible brillant à distance lointaine de l’édifice. La façade donnant sur la rue Oraninburger est richement décorée de briques profilées et de terre cuite, accentuées par de la céramique colorée.
Dans la nuit du 23 novembre 1943, lors d’une attaque aérienne de la Royal Air Force, la synagogue est lourdement endommagée. Après la fin de la guerre, quelques juifs survivants de la ville fondent une nouvelle communauté juive et établissent son siège dans l’ancien bâtiment administratif de la synagogue encore intact.
Situées dans la partie est de Berlin, sous occupation soviétique, les parties endommagées du bâtiment sont complètement éliminées en été 1958. Seule subsiste la partie du bâtiment donnant sur la rue Oranienburger. La façade avec la coupole principale dorée est reconstruite à l’identique. À l’arrière du bâtiment, dans l’espace non reconstruit des pierres délimitent les contours de l’ancienne synagogue. Les travaux de reconstruction sont terminés en 1993 et le bâtiment livré à la communauté en 1994. L’ensemble comprend différentes installations de la communauté, un foyer socio-éducatif, une galerie d’art ainsi que des restaurants et des cafés casher.
La cathédrale de Berlin – Berliner Dom
…la plus grande église de Berlin, berceau du protestantisme.
Un bombardement à fait éclater les vitraux de l’autel en 1940. Une bombe incendiaire larguée en 1944 a démolie le dôme qui s’est effondré dans l’église et le feu s’est répandu jusque dans la crypte. Le début de la reconstruction de la cathédrale mythique a dû attendre 1975 pour être finalement complétée en 2002, avec l’inauguration de la dernière pièce de mosaïque du dôme.
L’ Alte Nationalgalerie – Ancienne Galerie Nationale sur l’île des musées
Œuvres de Edouard Manet (Dans le jardin d’hiver / Im Wintergarten), Claude Monet, Auguste Renoir, Paul Cézanne, Auguste Rodin, Anselm Feuerbach, Arnold Böcklin…. Mais surtout des tableaux de Caspar David Friedrich. Membre de l’Académie de Berlin, Friedrich voyage dans le Riesengebirge à la frontière entre la Pologne et la République tchèque, qui devient un thème récurrent de son œuvre. Il expose à Berlin, est admiré par Goethe et Frédéric-Guillaume III. Deux chefs-d’oeuvre du romantisme allemand peints par Friedrich – “Le moine au bord de la mer” et “L’abbaye dans une forêt de chênes” – sont à nouveau exposés à la “Alte Nationalgalerie” de Berlin, après avoir bénéficié d’un important travail de restauration, qui a duré plus de 3 ans.
Le Neues Museum (Ancien musée)
On peut y admirer – le mot est faible, personnellement, je n’arrivais pas à détacher mes yeux de cette splendeur – le buste original de Néfertiti (1345 ans, avant J.C.). Le buste, découvert en 1912 par une équipe d’archéologues allemands, fait, depuis, l’objet d’une constante demande de restitution par l’Égypte auprès de l’Allemagne. Conservé à plusieurs endroits en Allemagne depuis sa découverte, il ne fut exposé au public que près de dix années après son arrivée en Allemagne. Exposé au Neues Museum, et attire un million de visiteurs par an.
Les Galeries Lafayette
Les Galeries Lafayette ont ouvert leur magasin de Berlin en 1996 et fêtaient en 2016, leur 20ème anniversaire.. Le groupe français, spécialiste du commerce de détail a misé très tôt, après la réunification, sur la nouvelle capitale pour y ouvrir une première filiale allemande, dans la rue Friedrichstraße, artère commerciale du centre „Mitte“ de Berlin. L’architecte Jean Nouvel a construit spécialement pour les Galeries Lafayette un temple de verre moderne, dont l’intérieur est axé autour d’un immense cône, hommage contemporain à la célèbre coupole du grand magasin parisien boulevard Haussmann. Une partie de la façade présente aussi un jardin vertical de l’artiste Patrick Blanc, offrant grâce au mur végétal, verdure et nature à la rue.
Le Café Einstein
Situé dans un quartier cossu, cet ancien hôtel particulier fut transformé en 1978 afin de créer un vrai café de style viennois à Berlin. Pour y arriver, il faut traverser un quartier à la vie nocturne plus… animée.
Dans les années 1920, le banquier juif Georg Blumenfeld et sa femme achetèrent la maison. Ils furent expulsés lorsque les nationaux-socialistes prirent le pouvoir. Comme dans tout Berlin, deux pavés dorés ont été posés à l’entrée pour commémorer le sort malheureux de la famille Blumenfeld. Décor chic et raffiné, bar imposant, nappes blanches, boiseries foncées, petite salle bibliothèque, livres anciens…
Cuisine autrichienne et ambiance cosy très agréable que Wim Wenders a, paraît-il, bien appréciées. Sans oublier le fameux et délicieux Apfelstrudel !
Parcs et Centre multiculturel
A deux pas, la Kulturbrauerei, brasserie du 19ème siècle transformée en lieu de manifestations berlinois très prisé qui comporte six cours intérieures reliées entre elles et plus de 20 bâtiments utilisés pour des manifestations culturelles, théâtre, cinéma, gastronomie, marché de Noël en décembre, et le Klassik Open Air en août…






Les Ampelmännchen (petits bonshommes du feu [de signalisation])
Ces personnages symboliques se trouvaient sur les feux de signalisation lumineux destinés aux piétons en ex- Allemagne de l’Est. A la suite de protestations, il a été décidé de les conserver, car ils représentaient pour beaucoup l’une des dernières sinon la seule trace de leur ancienne identité est-allemande disparue dans la réunification.
Et ne pas repartir de Berlin sans avoir goûté la réputée currywurst…
(Texte et Photos : Françoyse Krier)