
Lors d’une projection de film, il rencontre Ava, une jeune femme à peine plus jeune que lui, et tout aussi passionnée par le septième art. Ils entament petit à petit une relation amicale. Paul est aux petits soins pour sa nouvelle amie, semble nier l’évidence, tout en fantasmant continuellement sur elle lors de ses séances de masturbation répétées. Ava, quant à elle, profite de son célibat et s’amuse à lui raconter ses conquêtes, et à le pousser à rencontrer d’autres femmes. Une année qui comportera son lot de questionnement, de découvertes, de déceptions. En effet, Paul se lancera, sans conviction aucune, dans de nouvelles rencontres, tuant dans l’œuf chaque possible relation, comparant ces femmes soit à son ex, Christine, soit à son fantasme ultime, Ava.
Le titre de ce livre, L’Année du chien, représente non seulement l’année de naissance de Paul, mais également la durée de l’histoire, une année, que le héros raconte de son point de vue. L’évidence de l’amour naissant de Paul envers Ava donne envie de le secouer, de l’aider, tant il a l’air de ne pas vouloir, ou ne pas oser, se l’avouer. Avec humour et pudeur, Stefan Brijs sonde deux coeurs en équilibre sur le fil de crête de l’amour
L’auteur :
Né en 1969 dans la province de Limbourg, Stefan Brijs vit aujourd’hui en Espagne. Son roman, Le Faiseur d’anges, a été couronné par le prix des lecteurs des Littératures européennes de Cognac, 2010 et le prix littéraire des lycéens de l’Euregio, 2011. Courrier des tranchés, salué par la critique, a figuré sur la liste du Femina étranger. Taxi Curaçao est quant à lui finaliste du prix des lecteurs du festival des littératures européennes de Cognac 2019.